La place des femmes et des jeunes filles dans les processus de transformations positifs et de restauration des écosystèmes reste encore très peu connue et même assez problématique. Cependant, l’émergence des approches éco féministes vont contribuer à mettre en lumière le rôle et les positions des femmes dans la sphère écologique. L’ignorance des gestes écologiques et le manque des politiques écologiques sont essentiellement les premiers facteurs de la dégradation de l’environnement. Les femmes sont les plus vulnérables faces aux conséquences causées par un environnement pollué et donc un moteur irrésistible du changement. Une chose que nous devons enseigner aux jeunes filles d’aujourd’hui est le leadership ; chose manquante depuis longtemps, pas par qu’elles n’en sont pas capables mais à cause de ce que la société a décrété à propos des femmes; alors qu’elles sont les êtres les plus puissants au monde avec pour vertu la persévérance et doivent être mises devant les opportunités. De nos jours, les femmes occupent plus de 61% de la population mondiale. Il est donc nécessaire de mettre les jeunes filles au centre des prises de décision, les éduquer sur les gestes écologiques pour qu’elles contribuent au développement durable et efficient de notre écosystème. Sur le plan international, la vision de ce projet s’inscrit dans le cadre de la promotion d’un environnement sain à travers toutes nos actions et précisément dans l’axe treize (13) et Quinze (15) et cinq (5) des Objectifs du Développement Durable (ODD). Sur le Plan national, la vision du projet s’inscrit dans la feuille de route lancé en 2020 par le gouvernement togolais. En effet, le plan stratégique gouvernemental, met parmi les priorités, la question des risques climatiques majeurs qui prend en compte le reboisement, la lutte contre l’érosion côtière, la lutte contre les déchets plastiques non bio dégradable et la lutte contre la déforestation. Il vise l’extension du taux de couverture forestière à 25 % à l’horizon 2025. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement a lancé, le 12 Mai 2021, une initiative de reboisement d’un milliard d’arbres à l’horizon 2030. Au niveau régional, le Togo a pris en 2018, l’engagement de restaurer 1,4 millions de paysages déboisés et dégradés dans le cadre de l’initiative africaine pour la restauration de 100 millions de paysages forestiers (AFR100) à l’horizon 2030. Aussi, le Togo a affiché, au niveau international à la COP 26, sa volonté de réduire de 20,51%, ses émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) de manière inconditionnelle à travers l’aménagement territoriale, la promotion de l’énergie renouvelable et le reboisement à l’horizon 2030 (CDN, 2021). Dans le but de soutenir le gouvernement dans sa lutte contre les changements climatiques et la pollution en général, promouvoir également le leadership et l’autonomisation de la jeune fille en particulier, l’Association Comité International Ambassadrice de l’Environnement (CIAE) , qui a pour but de participer au développement durable du Togo et de l’Afrique a initié depuis 2020 ce projet pour promouvoir la femme et faire participer la jeune fille aux thématiques liées à l’environnement et aux changements climatiques « AMBASSADRICE DE L’ENVIRONNEMENT -VISION PLANETE VERTE » axé sur le thème global : «Femmes et les changements climatiques ». Dans une ambiance festive et conviviale, lors de la soirée élective, les candidates auront l’opportunité de montrer leur talent intello-culturel. Sur le plan « intello », elles défendront leur projet ainsi que le thème de l’édition et sur le plan « culturel », il y aura des prestations artistiques et culturels diverses qu’elles animeront tout au long de la soirée. Au total (03) trois lauréates seront sélectionnées : Une ambassadrice, celle qui portera le diadème pour la cause environnementale et deux Promotrices. Elle représente le Togo à des instances internationales dans les sphères écologiques. L’édition de cette aura lieu le 12 octobre 2024 au palais des congres de Lomé